Adieu à ma seconde mère : un dernier merci à Madeleine
J’ai perdu ma mère très jeune, et c’est Madeleine, la voisine du dessus, qui m’a tendu la main quand je suis arrivée seule à Paris. Aujourd’hui, alors que je me tiens devant son cercueil, je revis chaque instant de notre complicité, de nos disputes, de ses conseils qui m’ont sauvée. Comment continuer sans elle, alors qu’elle était devenue ma boussole dans cette ville immense et parfois cruelle ?