Je suis Hélène, mère de deux enfants, et je me débats avec la culpabilité et l’épuisement d’avoir trop longtemps soutenu financièrement mon fils aîné, Paul. Entre disputes avec mon mari, incompréhension de ma fille et solitude grandissante, je me demande si l’amour maternel peut parfois faire plus de mal que de bien. Cette histoire est celle d’une famille française déchirée entre l’envie d’aider et la nécessité de laisser grandir.
Début septembre, mon père m’a appelé pour demander si ma femme, Émilie, et moi pouvions l’aider à payer son loyer pour les mois à venir. Depuis que ma mère est décédée, il vit seul dans un petit appartement dans une ville voisine. J’ai un frère, Michel, qui habite dans la même ville que nous. Je pensais que Papa avait également sollicité l’aide de Michel. Nous étions loin de nous douter que nos efforts pour le soutenir révéleraient un secret qui fracturerait nos liens familiaux.
Ma mère a besoin d’une intervention médicale coûteuse. Je ne vois aucun problème à soutenir financièrement ma famille en ces temps difficiles. Cependant, mon mari a une perspective complètement différente.
