Je n’aurais jamais cru entendre un jour ma fille me dire que je n’étais pas la bienvenue à son mariage. Pendant trente ans, j’ai été plus qu’une mère pour Camille, sa confidente, son amie, son refuge. Aujourd’hui, je me retrouve seule, à questionner tout ce que j’ai fait et ce que j’aurais pu faire autrement.
Je m’appelle Françoise et il y a dix ans, mon fils Julien a épousé Claire, déjà mère d’une petite fille, Camille. Malgré mon amour pour eux, je n’ai jamais été invitée à leur mariage. Aujourd’hui, ils attendent tout de moi, mais je me demande : où finit l’amour et où commence l’exploitation ?
Je m’appelle Camille, et ce soir-là, j’ai surpris mon père, François, dormant dans sa voiture devant notre immeuble. Ce choc a bouleversé ma vision de la famille et m’a poussée à me battre pour que mon père ait le droit à un logement digne, tout comme moi. Entre les non-dits, les disputes et la honte, j’ai découvert la fragilité des liens familiaux et la violence silencieuse de l’exclusion.
Je me retrouve dans une situation délicate avec mes proches. Ils m’ont exclue d’une réunion de famille, me qualifiant de « détachée », mais maintenant, ils s’attendent à ce que je les accueille chez moi, insistant sur le fait que nous sommes « proches ». Comment devrais-je gérer cela ?
