Trois ans s’étaient écoulés depuis la mort de son père, mais le souvenir de leur dernière conversation la hantait encore. Son père était assis dans son fauteuil préféré, ses yeux autrefois vifs maintenant ternis par le temps et la maladie. Sa voix, autrefois forte et autoritaire, s’était adoucie en un murmure. À côté de lui se trouvait son petit-fils, qui venait souvent lui rendre visite et connaissait bien ses luttes.
Émilie était une âme vibrante, pleine de vie et de rires, jusqu’à ce qu’un tragique accident change tout. Elle a été renversée par une voiture alors qu’elle se rendait à vélo à son travail, la laissant dans le coma. Son mari, Michel, lui rendait visite chaque jour, s’accrochant à l’espoir qu’elle se réveillerait. Lorsqu’il a appris qu’il allait devenir père, il a dû faire face à la décision déchirante de nommer leur fils d’après la femme qu’il aimait et avait perdue.
Après le décès soudain de sa sœur, Claire, dans un tragique accident, mon mari, Michel, s’est entièrement consacré à soutenir son beau-frère, Thomas, et leurs trois enfants en deuil. Au fil des mois, le dévouement inébranlable de Michel envers la famille de sa sœur a laissé notre propre famille se sentir négligée et oubliée. Malgré mes tentatives pour renouer le contact, Michel reste distant, laissant notre mariage et notre vie de famille en plein tumulte.
Après la perte de sa chère épouse, Éléonore, Henri cherche du réconfort en emménageant chez sa fille, Émilie. Cependant, son mari, Marc, lui impose un choix difficile : le grenier exigu ou une résidence pour personnes âgées. La décision d’Henri mène à un dénouement inattendu et doux-amer.
