J’ai mis mon fils et sa femme à la porte : le jour où j’ai cessé d’être prisonnière de ma culpabilité
Je ne pensais jamais en arriver là : chasser mon propre fils, Antoine, et sa femme, Camille, de mon appartement à Lyon. Pendant des années, j’ai vécu sous le poids de la culpabilité maternelle, persuadée d’avoir tout raté. Mais ce geste radical m’a enfin libérée, et m’a forcée à regarder en face l’engrenage toxique dans lequel ma famille m’avait enfermée.