À 32 ans, je célèbre mon anniversaire deux fois par an. Une fois le jour de ma naissance, et une seconde fois le jour où ma sœur aînée m’a sauvé d’un accident de voiture. Elle m’a sorti de la voiture quelques minutes avant qu’elle n’explose. Les secours n’auraient jamais pu arriver à temps. Cependant, cette histoire prend une tournure plus sombre.
« J’ai l’impression de déchirer ma famille, » soupire Evelyne. Elle a décidé de léguer sa maison à son petit-fils aîné une fois qu’il aura terminé ses études universitaires. Elle a informé sa fille et son gendre de sa décision. Actuellement, son petit-fils étudie à l’étranger mais prévoit de rentrer chez lui. Evelyne veut l’aider à s’installer dans la vie adulte. Cependant, sa fille est furieuse, estimant que son plus jeune fils est traité injustement.
Lors de mon séjour à l’hôpital, j’ai partagé ma chambre avec une femme d’une soixantaine d’années. Elle était élégante et posée, avec seulement les rides sur son visage laissant deviner son âge. Amis et connaissances lui rendaient visite presque quotidiennement, apportant des bouquets éclatants et des friandises variées. Malgré leurs efforts, ses yeux ne semblaient jamais s’illuminer de joie.
Ce n’est que récemment que j’ai compris que certaines relations familiales doivent être maintenues à distance. Cette révélation m’a frappé dans la trentaine lorsque j’ai vu mon frère épouser quelqu’un qui semblait avoir des intentions cachées. Malheureusement, on ne choisit pas le conjoint de son frère ou de sa sœur. J’ai essayé d’accepter son choix et de maintenir une relation cordiale, mais les choses ont pris une tournure que je n’avais jamais anticipée.
Lorsqu’on sonna à la porte de manière inattendue un soir, Mme Dubois, âgée de 58 ans, n’était pas préparée à la surprise qui l’attendait. Sa fille, Émilie, se tenait là avec son tout-petit et une valise. « Maman, je quitte Marc. Il a été infidèle. Pouvons-nous rester chez toi ? » demanda Émilie, la voix tremblante. Mme Dubois et son mari sont maintenant confrontés au défi de soutenir leur fille en cette période difficile, alors qu’Émilie lutte avec un secret qu’elle ne peut se résoudre à révéler.
Je me souviens vivement du jour où ma tante, la sœur de mon père, a décidé d’accueillir mon père malade chez elle. Les mots qu’elle nous a adressés étaient durs et inoubliables. Elle a prononcé de grands discours qui auraient pu figurer dans un livre de citations mémorables. Ma tante n’était pas particulièrement aimable. Elle nous a insultés de diverses manières, nous accusant de vouloir abandonner notre pauvre père fragile.
Mon frère rêve d’un mariage grandiose avec une longue liste d’invités, un smoking de créateur, des feux d’artifice, une limousine et tout le tralala. Le problème, c’est que ni lui ni sa fiancée ne peuvent se le permettre. Pourtant, ils sont déterminés à organiser cette fête extravagante. Maintenant, il me supplie de lui prêter de l’argent, promettant de me rembourser par mensualités. Cela m’a mis dans une position difficile.
Je me sens blessée et non appréciée. Quand ma belle-fille avait besoin de moi, elle était toujours gentille et accueillante. Elle m’appelait souvent en disant : « Maman, peux-tu nous donner un coup de main ? » Mais maintenant qu’ils n’ont plus autant besoin de moi, tout ce que j’entends, c’est : « Pourquoi te mêles-tu toujours de nos vies ? » Mon fils s’est marié il y a dix ans, et ils ont emménagé dans la maison que mon mari et moi leur avons offerte.
J’ai rencontré mon mari pendant nos années universitaires, croyant avoir trouvé mon âme sœur. Marc était attentionné et aimant, et notre relation semblait parfaite. Après l’université, il m’a demandé en mariage, mais nous avons décidé de retarder le mariage pour établir nos carrières. J’avais 26 ans lorsque nous nous sommes enfin mariés. Maintenant, à 50 ans, je dois affronter la vie seule.
Après 35 ans de mariage, je pensais que rien ne pourrait nous séparer. Mais aujourd’hui, à 62 et 68 ans, mon mari et moi nous retrouvons au tribunal, cherchant à mettre fin à notre relation. J’ai toujours cru que nous étions inséparables… Ce dernier Noël, nos enfants nous ont laissé leur chien pendant qu’ils allaient fêter avec des amis. Je ne savais pas alors que ce serait la dernière fête que nous passerions ensemble en tant que couple.
Nos vies ont pris un tournant positif lorsque mon mari et moi avons pris notre retraite. Nos enfants avaient grandi et fondé leurs propres familles, et nous, en tant que seniors, avons emménagé dans notre maison de rêve loin de l’agitation de la ville. Nous avions aspiré à la paix et à l’harmonie tout au long de notre vie, mais dans notre jeunesse, c’était un luxe que nous ne pouvions pas nous permettre. Nous avons économisé avec diligence.
Elle leur a simplement remis les clés de la maison, permettant au jeune couple de vivre sans souci. À seulement 54 ans, elle travaille encore, a assez d’argent, mais les choses ont pris une mauvaise tournure.
